La COP26 s’est terminée le 12 novembre : 26 ans que les pays signataires se réunissent pour tenter d’enrayer les effets du changement climatique.
L’ONU table néanmoins sur un réchauffement de 2,7°C, contre les 1,5 que nous devrions atteindre, bien loin des objectifs qui nous poussent vers le zéro carbone en 2050.
En 2050, j’aurai 57 ans et me prends à imaginer Maisons-Laffitte si les maires d’ici là avaient une volonté politique.
En 2050, Maisons-Laffitte serait la ville des mobilités douces et des transports en commun, plutôt que celle des coups de peinture et la plus mauvaise élève de l’agglo.
En 2050, la nature irait au-delà du Parc, les habitants seraient impliqués dans leur urbanisme, et les promoteurs encouragés à verdir.
En 2050, nous serions une ville sans passoire énergétique, une ville de production locale d’énergie, une ville des circuits courts, qui prend en compte le bilan carbone dans ses appels d’offre.
En 2050, les espaces verts comme l’hippodrome seraient des lieux pour les Mansonniens, et nous serions conscients des pollutions lumineuses et de l’air.
En 2050, les associations seraient des alliées de la municipalité, impliquées dans une économie circulaire, avec une ressourcerie, un repair café soutenus.
En 2050, les gouvernements n’auraient pas été condamnés pour inaction climatique.
Une seule génération nous sépare de 2050, ce que semblent oublier les majorités. A 57 ans, je veux regarder mes enfants dans les yeux, avoir confiance dans leur futur.
L’immobilité doit laisser place à l’action, tout de suite, car c’est aujourd’hui que nous préparons l’avenir, et maintenant que nous préserverons notre place sur la planète.
