Ensemble à Gauche pour Maisons Laffitte

Le patrimoine de la nation, notre cadre de vie, et la mairie

« L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation » nous dit le code de l’Environnement (art L210-1), la municipalité l’aurait-elle donc oublié en grillant ce qu’elle qualifie de Parc Urbain rue de la Digue ?

Cette grille qui va jusqu’à la Seine, érigée à la va-vite au nom de la tranquillité, est un obstacle à la circulation. Des piétons, et des cyclistes tout d’abord car par ce nouveau parc circule une voie cyclable obligatoire.
Elle est aussi dans un deuxième temps un obstacle non négligeable à la biodiversité de notre bord de fleuve qui existe et tous ceux qui ont eu l’occasion de s’y balader pendant la nuit le savent bien.

Pourtant, la loi est claire à ce sujet, notre bras de Seine qui fait partie du domaine public dispose d’un passage obligatoirement laissé libre, une servitude de marchepied, de 3,25m à partir du fleuve.

« Les propriétaires riverains d’un cours d’eau ou d’un lac domanial ne peuvent planter d’arbres ni se clore par haies ou autrement qu’à une distance de 3,25 mètres. Leurs propriétés sont grevées sur chaque rive de cette dernière servitude de 3,25 mètres, dite servitude de marchepied »
Code général de la propriété des personnes publiques, art L2131-2

Monsieur le Maire, vous gagneriez à travailler moins dans la précipitation et plus dans la concertation.

Les riverains ont-ils été consultés et interrogés sur la nécessité de cet « aménagement » ? Pour en faire partie, j’ai bien peur d’annoncer la réponse…

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