Demander à la mairie de parler d’urbanisme, c’est avoir l’assurance d’un vent sur Maisons-Laffitte, tant elle brasse de l’air.
C’est une tribune pleine de déception que j’écris suite à la lecture du dernier magazine qui a deux pages sur l’urbanisme, pleines de postures, qui ignorent les causes et se vantent de peu.
Nous y apprenons donc que :
- Après 30 ans d’une politique laxiste et de laissez-faire, nous n’avons plus qu’un foncier très contraint. Imagé, l’équipe municipale se plaint d’avoir plongé dans la Seine de s’en trouver trempée.
- Pour des raisons idéologiques, nous avons fait moins de la moitié de nos objectifs de logements sociaux sur 2014-2019. Rappelons que 50% d’entre nous pourraient en bénéficier, quel maire oserait priver ses administrés d’un logement abordable ?
- Les promoteurs n’ont pas carte blanche vu que la mairie utilise contre eux sa grosse voix qui ne fait pas peur à grand monde, au vu des magnifiques constructions qui fleurissent. Regardons Saint-Germain-en-Laye, faisons une charte promoteur, avec de vraies contraintes.
- L’hippodrome accueillerait des activités dans ces tribunes, mais c’est la hauteur des constructions qui est pour cela déplafonnée. Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup.
- Finalement les fameux pas japonais, si chers à notre maire et sonidée de l’écologie. Ces derniers sont généralement des solutions d’appoint, et non l’arme principale pour la préservation de la biodiversité urbaine.
Si la mairie surveille, selon ses dires, notre urbanisme « comme le lait sur le feu », autant dire que cela fait bien longtemps que la casserole a débordé.