Maisons-Laffitte est une ville privilégiée pour s’intéresser à la biodiversité et au bien-être animal. Son identité de cité du cheval et le Parc, qui recouvre près des deux tiers de la commune, la lie à la nature.

Face à l’effondrement de la biodiversité, il est du devoir des élus locaux, et du maire à l’échelle communale de mettre en oeuvre des politiques pour réduire notre impact sur l’environnement et mettre en avant la place de la nature en ville.

Cela passe en premier lieu par un respect et une protection de notre patrimoine existant. Nous nous engageons ainsi à gérer de manière écologique les espaces verts, les espaces publics et les équipements municipaux et à respecter les engagements sur le zéro-phyto pour tous les espaces publics. Associé à gestion différenciée des espaces verts et une mécanisation responsable de l’entretien, nous nous assurerons ainsi que chaque espace et chaque lieu puisse devenir un réservoir de biodiversité. Nous adapterons de plus l’éclairage public et publicitaire pour limiter ses impacts sur la vie des animaux nocturnes.

Nous encouragerons aussi, et félicitons Aidofélins pour son action, les campagnes de stérilisation et d’adoption des animaux errants, tant pour leur santé que pour la salubrité publique.

Notre patrimoine naturel doit aussi être enrichi et adapté, pour faire de Maisons-Laffitte une ville du bien-vivre pour tous les êtres vivants. Les animaux, sauvages ou domestiques, vivent à nos côtés et organisent leur quotidien en fonction du nôtre. Nous devons prendre conscience de notre écosystème et lui permettre d’exister.

Ainsi nous redonnerons aux sols urbains leur place pour l’infiltration des eaux pluviales, en tant que réservoir de biodiversité et en développant l’agriculture urbaine. Nous favoriserons aussi la végétation spontanée dans la rue, tant sur les façades, pieds de mur, jardinières, que les pieds d’arbres. Cette approche se fera en lien avec les communes limitrophes, afin de créer des continuités végétales et de terre.

Grâce à ces actions, nous espérons permettre la présence en ville d’espèces animales et végétales aujourd’hui menacées, tels que les hérissons. Le suivi de la biodiversité et des impacts positifs de nos mesures se fera au travers d’un inventaire régulier auquel les citoyens, et notamment les plus jeunes, seront associés.

C’est en effet un premier pas nécessaire vers l’éducation à la biodiversité et au vivant. Notre écosystème ne pouvant être envisagé sans l’interaction constante que nous avons avec lui, il s’agit aussi de comprendre et d’encourager les interactions mutuellement bénéfiques entre les animaux et les êtres humains et celles qui nous permettent de réduire notre empreinte carbone.

Ainsi, pour aller au-delà de la loi Egalim, des menus végétariens seront proposés deux fois par semaine, ainsi qu’une alternative végétarienne présente dans les cantines dépendant de la municipalité.

Nous encouragerons aussi la présence d’animaux et les initiatives visant à créer du lien social et du réconfort, notamment dans les EHPAD. La zoothérapie fait preuve en effet de nombreux bénéfices dans des situations de dépendance, de maladie ou de handicap.

Pour toutes ces raisons, parce que nous croyons que la commune est un échelon où l’action est nécessaire, nous avons décidé de signer l’engagement “Une ville pour les animaux” de L214.