Vous avez nombreux à nous envoyer la pétition d’Agir pour l’Environnement, nous y avons bien entendu apporté nos réponses que vous pourrez trouver ci-dessous tels que donnés sur leur site.


1- RÉDUIRE LA POLLUTION LUMINEUSE

Depuis le 1er janvier 2019, les enseignes lumineuses des magasins doivent être éteintes entre 1 heure et 6 heures du matin.
Cette mesure est malheureusement insuffisante au regard des enjeux de préservation de la biodiversité, de lutte contre les dérèglements climatiques mais aussi des enjeux de santé des habitants dont le sommeil est perturbé par cette pollution. Réduire la pollution lumineuse permet aussi de diminuer la facture d’énergie. En moyenne, 50% de la facture d’électricité des communes est consacrée à l’éclairage public.

  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous mener à bien un audit de l’éclairage public tout en élargissant les plages horaires d’extinction ?
    Oui, la pollution lumineuse est non seulement une source de consommation qu’il nous faut éliminer dans le cadre d’une résilience énergétique mais aussi un risque pour la biodiversité, modifiant les comportements de certains animaux et perturbant des écosystèmes entiers.

2- LIMITER LA PUBLICITÉ

Réduire les publicités permet de limiter la pollution visuelle, de lutter contre les dérèglements climatiques quand il s’agit de dispositifs rétro éclairés mais aussi de reconquérir l’espace public.

  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous durant la mandature interdire définitivement l’ensemble des panneaux de publicité 4x3m ?
    Oui
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez développer votre réponse ici (facultatif)
    Très peu de panneaux de grande taille sont présents à Maisons-Laffitte, néanmoins le règlement local de publicité doit les réduire et les intégrer dans le paysage et le cadre de vie, de manière à ne pas dénaturer la ville.
    La mairie aura la charge de valoriser ses commerces et d’établir des règles permettant une dynamisation et une attractivité économique de la ville.
    Cette réduction de la publicité doit s’accompagner d’une augmentation des lieux d’expression pour les Mansonniens, qui n’ont fait que se réduire au fur et à mesure des années
  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous mettre en place un plan de sortie des dispositifs rétro-éclairés et énergivores ?
    Oui

3- EVITER L’INSTALLATION DE LA 5G

Sur le plan environnemental, la 5G pourrait engendrer une augmentation de la consommation électrique du pays de 2%. Sans oublier que la quasi-totalité des mobiles actuels ne sont pas compatibles avec la 5G, ce qui entraîne une obsolescence technique.
Les maires peuvent agir concrètement pour limiter l’implantation de la 5G sur leur territoire. En tant que propriétaire du mobilier urbain et cogestionnaire de la plupart des HLM, il est possible que le maire refuse l’installation d’antennes 5G sur ces bâtiments.
Par ailleurs, dans le cadre des pouvoirs de police conférés aux maires, il est de leur devoir de protéger leurs citoyens des ondes électromagnétiques auxquels ils seront fortement exposées si des antennes-relais sont installées.

  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous mettre en place un moratoire sur l’installation de la 5G dans votre commune ?
    Oui
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez développer votre réponse ici (facultatif)
    Des études doivent être menées plus en avant sur l’impact de la 5G, notamment sur la surconsommation énergétique que cette nouvelle technologie engendrera.
    Les utilisations doivent être repensées et nous devons de manière nationale réévaluer l’utilité du déploiement en parallèle de la 2G/3G/4G et reprioriser les investissements vers notamment la lutte contre le changement climatique et la réduction des inégalités.

4- RESTAURATION COLLECTIVE et RESPECT DE LA LOI EGALIM : DES CANTINES BIO

La loi EGAlim n°2018-938 du 30/10/2018 inscrit l’obligation d’introduire au moins 20 % de bio dans la restauration collective d’ici le 1er janvier 2022. De nombreuses communes ont déjà réussi à introduire une part conséquente de bio dans les menus de la restauration collective communale.

  • Si vous êtes élu.e, comptez vous respecter la loi au 1er janvier 2022 en introduisant au moins 20% de produits bio et locaux dans la restauration collective dépendant de votre commune (crèche, école, senior, personnel communal) ?
    Oui
  • Si vous êtes élu.e, souhaitez-vous atteindre au moins 50% de bio et local dans la restauration collective communale d’ici la fin de votre mandat en 2026 ?
    Oui
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez développer votre réponse ici (facultatif)
    L’alimentation, et l’éducation alimentaire des plus jeunes en particulier, est un outil essentiel dans la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre.
    En mangeant de meilleure qualité, local, et de saison, nous améliorerons à la fois notre santé mais aussi réduirons notre empreinte carbone.
    Ce travail doit être fait en collaboration avec les communes voisines pour mettre en commun des ressources agricoles et pouvoir rémunérer nos producteurs locaux correctement tout en réduisant les coûts pour le contribuable.

5- RESTAURATION COLLECTIVE et RESPECT DE LA LOI EGALIM : DES CANTINES SANS PLASTIQUE

L’article 28 de la loi EGAlim n°2018-938 du 30/10/2018 précise que les cantines doivent être sans plastique au plus tard au 1er janvier 2025. Si vous êtes élu, cette loi vous concernera directement, et entrera en application durant votre mandat. Pour être réussie, la transition doit se faire dès maintenant : face à l’explosion des maladies chroniques, il est impératif de réduire l’exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens via le plastique. Pour leur santé, il faut revenir à l’usage de matières inertes. Sans oublier que le plastique est une importante source de déchets.

  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous enclencher une concertation dès la rentrée 2020 pour engager une démarche de suppression du plastique (poche de cuisson, barquette, vaisselle) dans la restauration collective municipale (crèche, école, senior, personnel communal)
    Cette démarche est déjà en place dans ma commune / en cours de mise en place
  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous continuer cette action ?
    Oui
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez développer votre réponse ici
    A notre connaissance, les cantines de Maisons-Laffitte n’utilisent déjà pas de plastique.
    Si ce n’est pas le cas, une recentralisation de la cuisine, au niveau communal ou intercommunal, ne pourra être que sans plastique.

6- LUTTE CONTRE LES PESTICIDES DE SYNTHESE

Les pesticides ont un effet direct sur la pollution des sols, de l’air et de l’eau, ce qui les rend néfastes pour la biodiversité et la santé des citoyens.
Pourtant leur présence est massive : nous les retrouvons jusque dans les maisons et dans l’eau potable. De nombreux maires se sont déjà engagés pour protéger la santé des populations et l’environnement contre les pesticides.

  • Comptez-vous prendre des mesures pour protéger votre population des épandages de pesticides sur l’ensemble de votre territoire (agricole et non agricole ) ?
    Oui
  • Comptez-vous faire de votre commune un espace zéro phyto en interdisant l’épandage de pesticides de synthèse sur l’ensemble de votre territoire y compris sur les espaces à contraintes (cimetières, stades…) ?
    Oui
  • Comptez-vous développer l’agriculture biologique et l’autonomie alimentaire (circuits courts ) sur votre territoire ?
    Oui
  • Souhaitez-vous développer sur cette question ? Si oui, vous pouvez préciser vos réponses ici (facultatif)
    Dans le même esprit que la pollution lumineuse, la pollution engendrée par les pesticides de synthèse impacte fortement notre environnement déjà touchés par l’urbanisation.
    Une gestion raisonnée et différenciée des espaces, afin de recréer des écosystèmes et des synergies entre les êtres vivants présents nous permettra d’éviter l’utilisation de ces pesticides et d’améliorer notre cadre de vie, et notre santé.

7- ARTIFICIALISATION DES SOLS

Pour préserver les terres agricoles, les espaces verts ainsi que la biodiversité, il est nécessaire de limiter l’artificialisation des sols. Le rapport du GIEC du 8 août 2019 rappelle que le sol joue une importance capitale dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lutter contre l’artificialisation des sols, c’est également favoriser le commerce local plutôt que le développement des hypermarchés.

  • Si vous êtes élu.e, comptez-vous mettre en place un moratoire sur la construction ou l’extension de supermarchés ou hypermarchés afin de tendre vers zéro artificialisation des terres sur votre territoire durant votre mandat ?
    Oui
  • Souhaitez-vous développer sur cette question ? Si oui, vous pouvez préciser vos réponses ici (facultatif)

    Tout en luttant contre l’artificialisation des terres, cette mesure est nécessaire pour assurer la pérennité du commerce local et de proximité.

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